Jardin interieur du chateau

Un jardin pas très grand mais de quoi donner une belle touche de verdure à ce château. On y trouve des arbres, des arbustes, des bancs et plusieurs type de fleurs.

C'est ici qu'a décidé de se poser le jeune Serros, profitant simplement d'un calme bien mérité après toute cette agitation. Il a bien dormi d’ailleurs, peut être trop, mais il semble en forme, guérissant lentement de ses blessures

Maëlle tentera d'entrer en scène dans le dos de Serros, avec la dague placée entre ses omoplates.

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Malgré la grande vigilance de Serros, Maelle est bien trop entrainé pour lui qui ne la remarque pas. Une fois la dague sur ses omoplates, Serros sursaute et se retourne vivant en trébuchant par terre. Une fois Maelle en vue, il fait les grand yeux.

- Tu m'as fait peur bordel !

il en soupire, souriant presque a la connerie de Maelle.

Maëlle range son arme en silence, puis dévisage le garçon un instant, suivi par l'endroit où il était installé.

- De rien.

Serros soupire et se redresse, retirant la neige de son cul.

- Pas trop dur la nuit ? Une fois la couette retiré, c'est un calvaire.

- J'ai connu pire. Tant que tu perds pas la couette, c'est plutôt agréable.

Quelle horrible conversation, mais, au moins, ça n'est pas elle qui l'a lancé.

- Tout est une question de technique entre le froid et le chaud.

lance t'il, s'étirant un peu avant de vite changer de sujet.

- Je te l'avais pas encore dit, mais très jolie tire, j'aurais a apprendre de toi.

- Tu dirais pas la même chose si Maeva et Shakar étaient morts pendant que je visais. Et j'aurais pas pu tirer si j'avais été blessée en te protégeant.

Alors qu'elle marque une pause dans sa réflexion, Maëlle sera venu jeter un œil à son piaf, plus loin qui devait sûrement jouer dans la neige ou faire un truc dans le style.

- On a eu de la chance, mais ça ne nous retire pas notre victoire. Nous sommes vivants.

- Ca retire en rien que cette fois, le tire était parfait, et il était important. Encore merci d'Ailleurs, j'ai bien cru que j'allais jamais m'en sortir face à tout ca.

Tandis que Serros soupire intérieurement, se disant qu'il avait encore beaucoup à apprendre, le Piaf de Maelle fait des bond sur la neige. Il reste aux aguets, cherchant surement un peu a graille.

- Nous sommes vivant en effet, et c'est le principal.

Un blanc, un long moment où Maëlle aura laissé la brise et le crissement de la neige provoqué par le corbeau combler le vide.

- Pourquoi t'es venu ici ?

Un blanc qui ne dérange pas vraiment Serros qui "connait" Maëlle. Ou du moins, du minimum qu'il à vus d'elle, ce n'était pas la plus expressif sans forcement qu'il trouve ça dérangeant.

- Par curiosité, l'idée de découvrir des nouvelles espèces m'a plu.

Quelque chose qu'il aurait pu faire après et en sécurité, il fini par hausser les épaules.

- Et puis, je suis la depuis la première expédition et je m'en voudrais de ne pas finir ce que j'ai commencé. Et toi ?

lance t'il, tout aussi curieux.

- Je pensais revoir quelqu'un.

Demandera-t-elle, rapidement, avant de repenser aux animaux en lesquels s'était changé Olaf.

- Tu penses que les animaux du roi existent ?

Serros s'était posé la question de la non présence de certains, une de ses personnes doit en faire partie. Surtout que si elle est venue ici pour cette personne, c'est qu'il était un minimum important.

- Je vois... Tu sais ou elle est maintenant ?

en parlant de cette personne tandis qu'il hoche la tête

- J'en suis convaincus, ou alors il pouvait imaginer des animaux... Mais je choisis la premiere option qui est beaucoup plus intéressante. Je me demande si ce genre de créature peut etre dompter.

- Je ne sais pas.

Dans tout les cas, Maëlle aura haussé les épaules.

- Ils ont parlé d'une manticore, sur Scotaro. Je suppose que nous n'avons pas eu de chance. Ou alors qu'on devrait partir explorer.

Serros hausse aussi les épaules, ne voulant pas vraiment la faire chier avec un sujet qui fait chier.

- Je dirais plus qu'on a eu de la chance de pas en croiser plusieurs pendant la bataille, j'imagine pas les dégâts que ca peut faire... Cependant ! Une exploration pour en trouver, ca me plait.

- En Été alors, l'Hiver ils risquent se déplacer ou de disparaître à des endroits trop dangereux. Mais en Été, certaines des neiges de ce pays doivent fondre. Comme à Palir.

Maintenant qu'elle y pense, ça ne doit pas beaucoup dépayser les Ravenborn.

- Je pense oui, et vus le climat actuel, j'imagine pas comme il doit etre en hiver...

Disons que c'est comme à Palir mais en bien plus hardcore, rendant les hiver mortel si on reste trop longtemps dehors.

- Bon bah ducoup c'est acté, quand l'occasion pourra se présenter, on ira explorer !

et l'idée lui plait grandement.

La chasseuse aura détourné le regard pendant un instant, se contenant d'observer son piaf.

- "On" ?

Elle n'aura rien ajouté d'autre, et n'adressera pour l'instant pas de regard à Serros.

Serros hausse un sourcil.

- Bah tu parlais d'explorer, je m'étais dit qu'à deux ca serait plus amusant. Tout en étant plus sur, y aller seul c'est du suicide si jamais quelqu'un se blesse.

- Je ne suis pas certaine que nous pourrions nous entendre sur la manière d'explorer. Je ne pense pas que tu sois très discret, et je ne suis pas censée protéger ou veiller sur qui que ce soit. Je me débrouille mieux toute seule, c'est un fait. Et si je n'arrive pas à rester à distance de des animaux, ou que je me fais submerger par une meute, alors ça ne sera que ma faute.

Si il y avait une chose qui était certaine, c'est que cette petite guerre avait été une réussite, et qu'elle n'avait jamais suivi l'ordre direct de personne ici, elle avait fait les choses à sa manière, sans se préoccuper des autres, et ça avait parfaitement marché. Alors pourquoi chercher une voie alternative ?

Serros hausse un sourcil.

- Je pense pas que la ou ce trouve ce genre de créature, la discrétion soit primordial
Et puis je me débrouille un minimum ! Mais ton raisonnement tiens la route. Après tout moi je vais justement chercher à les approcher pour les dompter donc bon... Aumoin j'aurais proposé !

il n'avait pas vraiment l'air déçus, c'était une proposition comme ca et elle était libre de refuser.

- Tu as bien fait de proposer. Si je n'étais pas moi, j'aurais sûrement accepté. Ce que je veux savoir, c'est comment tuer ces choses, cependant, force est de constater qu'elles ne sont pas si spéciales, elles ont juste l'air d'avoir beaucoup de poils.

Rappelant son piaf d'un geste de la main, Maëlle semble prête à partir, puisqu'elle avait vraisemblablement jeté un froid.

- Et puis, je pense que nous allier nous aurait plus affaibli qu'autre chose. Quand je t'ai sauvé tout à l'heure, il s'agissait de mon devoir. Les morts font baisser le moral des troupes, les morts inutiles encore plus. Et il est nécessaire que le fort protège le faible aussi. Tu étais blessé, tu étais faible, j'étais en forme, j'étais forte.

Alors que les mots sortent de sa bouche sans qu'elle y prête attention, dans sa tête ils se mélangent et forment une boule complexe qu'elle n'arrive plus à démêler, alors elle garde un instant le silence, laissant Serros répondre pendant ce temps.

- Tu devais aussi être dans un bon jour, tu m'as impressionné

Il la regarde faire avant de reprendre

- Tu n'es pas obligé de te justifier, je sais que je suis pas assez fort pour toi.

lance t'il dans une tentative d'humour et conclus

- Mais tu as raison, bien que je pense toujours qu'à plusieurs on est plus fort mais j'ai décidé d'apprendre a plus compter que sur moi même avant tout. Me faire plus confiance, voyagé en solitaire ect ect. Bref ! Laisse moi quand même te remercier de m'avoir ouvert les yeux en partie bien que c'était sûrement pas le but.

- Contente qu'il n'y ait pas de sous-texte que tu n'oserais pas faire signaler, ou de malentendus qui restent après cette conversation.

La chasseuse jettera un regard en direction du chasseur avant d'ajouter des derniers mots :

- Si tout a été dit, alors je te souhaite une bonne nuit.

Et si elle n'est pas retenue, elle s'en ira.

Les mains derriere la tête, Serros conclus aussi

- Bonne nuit Maëlle.

il n'avait rien d'autre à ajouter après tout, alors il partira de son coté.

C’est un rodion de poche qui arrivera ici, le lendemain du cours de danse. En paix et dans l’assurance, il cherchera le prince des terres de friorgard, et futur duc consort.

Il était la, posé sur un banc et guéri de l’ensemble de ses blessures. Il semble bouquiner dans le plus grand des calmes

Il s’approche en paz de l’homme

- Bonjour monsieur le duc consort ? Prince de friorgard ? Conseiller de la reine ? avec un leger sourire

Edwin redresse le visage, observant Rodion avec lui aussi un petit sourire.

- Pas besoin d'autant de manière Rodion, Professeur suffira. Bien que je le sois plus... Monsieur Forest ? Hmm... Fait comme tu veux, tout me vas.