Atalante Amethyste
Feuille de personnage
Expérience:
    (24/100)
Puissance:
(71/100)
Je suis: Pavtaban
 |  Sujet: Les contes de Galdria - « L'écrivain »  Mer 31 Aoû - 21:06 | |
| Partie I - Le début de la chute
Dans une salle de classe, un jeune adolescent, cheveux blancs, se tient debout, l'air fixé sur les pages de son livre. Main gauche fermé derrière son dos, c'est de sa main droite qu'il tient le livre qu'il avait écrit.
Lisant l'une de ses dernières proses en relevant son regard, l'air sérieux, c'est alors qu'il se mit à s'exprimer devant le regard des autres élèves.- « Sous votre regard éphémère, je tiens à avouer la beauté dont vous faites preuve, face à moi - C'est avec grâce, que je serai votre bourreau - vous, voleur de mon cœur. »
Refermant ainsi son livre, l'angelot relève son visage en s'exprimant, l'air vif, en fronçant les sourcils.- « Ainsi se conclus mon poème pour le neuvième concours de notre grandiose école. Puisse les archanges accepter notre grâce littéraire ! »
Sous ses mots, c'est alors que les élèves se mirent à applaudir, tandis que l'angelot se mit à faire une révérence avant de s'installer à son bureau de nouveau. Sans grand étonnement, c'est alors qu'après un vague résumé de l'ensemble des participants qu'il fut couronné d'une victoire écrasante - grâce à son éloquence et la nouvelle qu'il venait de présenter à ses camarades.
C'est à la suite de son succès que, après avoir salué ses camarades de classe, l'angelot se dirige alors, bouquin accroché à sa taille et maintenu par son bras, qu'il traverse les couloirs de la belle école [REDACTED].
 Une jeune fille vient alors sourire bêtement à l'angelot qui, le regard neutre et droit, s'attend à une réponse de sa part.- Eliott, c'était vraiment magnifique ce que tu as écrit ! Dis, tu pourrais m'aider à m'écrire ma prochaine nouvelle pour le cours de Mme Valmer ? J'ai... J'aimerais vraiment que tu puisses lire ce que j'ai écrit pour me donner ton avis sur le sujet !L'angelot, fronçant des sourcils un instant, se mit alors à sourire en opinant doucement de la tête. Il la connaissait bien, elle travaillait beaucoup et souhaitait réussir du mieux possible. - D'accord Clara, on peut faire ça. Je vais analyser les rimes en priorité, puis...
Après une discussion entre les deux autours d'une table à la bibliothèque, c'est alors que la lune par-dessus l'ile d'Angelus se mit à briller de plus belle. Après une certaine marche, l'angelot atteignait enfin sa maisonnée, ouvrant la porte de celle-ci.
- Je suis de retour à la maison.
Sa mère, Élisa, se mit alors à sourire pleinement en accueillant son garçon adoré d'un plat tout près.
- Eliott ! Je me suis inquiété, tu sais. Comment s'est passé ta journée ?Souriant bêtement en regardant de côté un bref instant, il se mit alors à répondre.
- Désolé maman, je suis resté un peu plus longtemps pour aider une amie à moi. Papa ne mange pas avec nous ?Déposant le plat face à Eliott qui prit place, elle hoche la tête négativement en posant un regard attendri envers son fils.
- Oh, tu connais ton père... Toujours à son travai !..Avant qu'elle ne puisse terminer ses mots, la jeune femme se mit à tousser. Inquiet, Eliott se mit à se lever dès lors qu'elle perdit connaissance dans un regard incompréhensif de sa part. La tenant entre ses bras de jeune adolescent, il se mit à hausser de la voix.
- PAPA ! MAMAN VA PAS BIEN !La nuit fût particulièrement longue pour l'angelot. Après un temps, le père sera sorti de sa tanière, non sans ne paraitre inquiet lui aussi, ayant arpenté les rues d'Angelus à la recherche d'un médecin de nuit pour les assister.
N'ayant pas dormi de la nuit, c'est par un miracle - ou non que la mère se mit à revenir à la vie après qu'elle fut prise en charge.
Mais le verdict venait aussi de tomber - ce n'était pas un burn out ou autre. La vie d'Élisa allait être en danger pour les prochaines années à venir. Ce n'est pas sans peine non plus que ces années allait se dérouler. Il allait falloir un budget, lourd et conséquent, ainsi qu'une aide permanente si elle voulait avoir une chance de s'en sortir.
Une terrible nouvelle pour Eliott, qui, heureusement, savait que l'aspect financier n'était pas un problème, grâce au travail de son père qui rapportait assez pour son école déjà chère, et la maintenance de la famille.
Les premiers jours passèrent alors - et c'est majoritairement Eliott qui se mit à assister sa mère dans la confection de plats, passant alors moins de temps à la rédaction de ses bouquins. La peur constante de la voir tomber, ou même qu'elle perdrait son souffle à tout jamais pesait dans l'esprit de l'angelot. Mais elle ne tomberait pas. Car Eliott, tant qu'il sera en vie, sera toujours là pour elle et la soutenir, tout comme son...
Son...
 [WIP PAS TERMINÉ] PARTIE 2 - WIP:
Tapotant de ses doigts au niveau de la table, la directrice vient alors plisser des yeux en observant la lettre tenu par sa main gauche. Après un court instant, celle-ci vient abaisser ses lunettes pour les déposer sur la table, son regard austère prenant place sur le minois de l'angelot.
- Monsieur Franny. J'ai le regret d'annoncer que, en l'absence de fonds, vous ne pourrez plus participer à votre cursus.
Déglutissant, l'angelot, vient papillonner des yeux alors qu'il s'avance de sa chaise. Réfléchissant aussi vite qu'il le pouvait, une idée lui venait alors à l'esprit. Toussant alors dans sa poignée de main fermée, Eliott vient placer ses deux paumes de mains sur les genoux, le visage ferme,
- « Madame Krown. J'ai déjà étudié un large éventail de possibilité, et, je pense qu'il me serait plausible de prendre un emploi ! Un emploi à temps partiel pour subvenir à ces besoins financiers ! »
La dame âgée vient alors fermer ses yeux, l'air plus peiné qu'autre chose.
- Ne soyez pas cupides. Vous êtes bien trop jeune pour obtenir un emploi, de plus, sans diplôme, qui serait suffisants pour payer vos frais de scolarité.
Le regard de la directrice s'ouvre alors de nouveau.
- Vous êtes excellent dans votre domaine, Eliott. Toutefois, comprenez que les importances de règles à notre école : personne n'est en mesure de les transgresser, ni-même de les surpass-...
Plus les mots de la directrice passaient dans l'oreille d'Eliott, et plus ce cauchemar poursuivait son rythme accablant au sein de ses pensées. Les paroles de celle-ci faisait de moins en moins de sens dans l'esprit de l'angelot, qui, au fur et à mesure, perdit la compréhension de ceux-ci dans un vacarme assourdissant et douloureux. La seule chose dont il se souvient, c'est son regard terrifié de voir sa vie déjà écrite s'effacer.
C'était sa faute.
Sa faute de les avoir abandonné, se dit-il.
Mais où était-il ?
Le soir d'après la terrible chute, allongé sur son lit, le plafond de sa chambre semblait si oppressant pour l'angelot.
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