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 Chambre loué par Lebak

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MessageSujet: Chambre loué par Lebak   Chambre loué par Lebak EmptyMer 19 Jan - 0:03

Au sein de cette pièce se trouve une fenêtre à la gauche de la pièce. À l'avant se trouve le bureau très bien rangé de Lebak. La pièce est effectivement parfaitement rangée, si ce n'est sous un coin du bureau ou traine des babioles sans valeur.

On peut aussi y trouver un meuble près du lit, tenant de simples manteaux ou haut du chevalier en devenir.

Une chambre cadré pour un médecin cadré.
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MessageSujet: Re: Chambre loué par Lebak   Chambre loué par Lebak EmptyMer 19 Jan - 0:12

Paisiblement après une journée de dur labeur, le médecin en devenir peut-être vu au loin dans sa chambre, d’une faible lumière faisant office d’un éclairage fort peu agréable pour le commun des mortels.

Et pourtant, l’ange, au loin de tous les tracas et des malheurs des études parfois barbantes, se mit à tracer un trait sur l’une de ses feuilles. Un trait droit, précis, et se voulant mémorable. Le temps passe, encore et encore, mais au fond, c’est toujours la même routine qui s’installe. Un mot. Des phrases. Des verbes moroses, en lien de la médecine pour attester d’un bout de papier pour prouver de ses compétences en tant que médecin.

Heureusement que cette paisible lumière, si peu crédule pour certains, et pourtant si rafraichissant pour le chevalier en devenir. Tapotant le bout de sa plume à plusieurs reprises, des pensées l’envahissent soudainement alors que dans sa bulle, le visage vide de Lebak ne peut que faire qu’un avec l’ambiance morose au sein de la pièce.
Les vêtements bien rangés, la couverture soyeuse et une odeur chatoyante, et un bureau des plus propres. Et pourtant, si bien que la pièce peut paraitre, elle parait vide. Vide d’humeur, de toute chose, comme pour laisser au personnage principal de cette pièce un geste de silence chatoyant.

Soudainement, la plume du rouquin se mit à se déverser de nouveau de long et en large, jusqu’à ne plus former des mots, mais a déraillé. Des formes se dessinent alors que son esprit est ailleurs, révélant une chevelure tombante qui semblent captiver l’épéiste. À quoi pensait-il déjà ? Ah oui, à éduquer une créature. En tant que médecin, il est tout à fait normal de se pencher sur l’aspect humain et zoologique.

Attends…

Quoi ?



Il reprend.

Il est tout à fait normal d’éduquer ceux qui sont dans le besoin. Être un tuteur ou une tutrice.

Voilà, focalise-toi sur cela de nouveau, Lebak.

Respirant pleinement, c’est une sorte de plénitude qui s’installe. Toutefois, celle-ci ne dure que la durée d’une brise, alors que ses doigts s’entremêlent dans ses cheveux et que ses coudes s’installent sur le bureau sur lequel il se trouve.

Un verre.

Un verre se trouve à côté de lui, son regard se tournant en direction de celui-ci alors que l’un de ses index traverse la surface de celui-ci.

Finalement, passant un bref regard arrière en détournant l’attention de sa feuille pour vérifier que la porte est fermée, il regarde face à lui de nouveau pour finalement sortir une bouteille, cachée sous le meuble près de son genou au travers de babioles ou personne ne penserait à mettre la main dessus.

Mais de toute façon qui y a-t-il de mal à prendre un simple verre. Personne ne peut le savoir, ni même en prendre conscience. Retirant le bouchon à l’aide d’un ustensile trainant au fond de la cuisine qu’il a récupéré durant un court temps de pause durant la durée de service, il a quelque peu de mal à retirer celui-ci.

Et voilà, donc, ce qu’il attendait tant tandis que sa main tient la bouteille qu’il agite légèrement. Avec une certaine grâce, ou plutôt une envie pressée malgré une arrière-pensée peu jovial, il vient déverser le liquide dans le verre, s’abreuvant non seulement de la vue de cet alcool et du doux bruit du liquide atteignant le fond du verre avant de le remplir.
Coupant sa respiration en ayant un sourire de côté, il vient l’effacer en passant sa main sur le bord de ses lèvres, regardant le plafond un bref instant.

En abaissant sa tête de nouveau, il vient remarquer au coin de ses pieds une tâche. Une tâche d’alcool venant d’un autre soir. Un soir ou il avait refusé de s’adonner à une telle activité en jetant la mixture de peur de changer.
Cette soirée est différente. D’un certain goût de l’aventure et du risque, il vient soulever le verre pour y ingurgiter lentement les premières gouttes de cet alcool. Le goût en est tout simplement dégueulasse alors qu’il abaisse le verre. Bon dieu, mais qui peut boire cela ?

Hochant la tête négativement de gauche à droite, il dépose le verre sur le côté du bureau tout en plissant des yeux, reprenant ses traits sur la feuille. Reprenant instinctivement la chevelure de sa feuille, il se mit à la compléter d’un corps plutôt petit, aux formes plutôt attractives, ou non, qui sait ? Les proportions sont en tout cas belles est bien féminin. Le dessin de cette jeune femme faisait tache parmi cette verbe scientifique qui entouraient son ouvrage de médecine, cependant... Ses yeux s’écarquillent lorsqu’il remarque que cette figure lui est bien TROP familière.

Se maudissant, il vient refermer l’ouvrage en grinçant des dents. Il venait de le refaire. Dans un mutisme presque infernal, des idées l’envahissent. Des idées parfois douces, parfois plus cruelles, parfois plus moroses, parfois plus triste. Mais elles mettent tous en scène cette femme qui parcoure ses rêves et ses cauchemars. Similaire au moment où celui-ci s’est enfermé sur lui-même durant des mois à l’école de Valyria, avec personne qui ne pouvait douter de ce qu’il traversait au travers de ce monde imaginaire.

Des cheveux bleus.

Une grâce inégalée.

Une bonne étoile.

L’attente de pouvoir utiliser son arme contre elle.

De l’égaler.

De la surpasser par tous les moyens.

PEU IMPORTE CE QU’IL EN COUTE.

Rouvrant les yeux, il clignote des yeux à répétition alors qu’il semble voir une figure face à lui. Une figure si proche, et pourtant si loin. Une figure au long pull gris, avec une jupe de couleur bordeaux. Des cheveux bleus, aux traits aguerris.

C’est ELLE.

Se grattant les yeux en regardant de côté, il s’abandonne à ses rêves en lâchant la plume sur le bureau. Prenant de nouveau le verre entre ses mains, il vient prendre une autre gorgée. Puis une autre. Jusqu’à en finir le verre, soulevant sa tête en arrière la respiration légèrement saccadée. Soupirant en plaçant sa main par-dessus le front, il vient se lever en direction d’un meuble sur le côté de la chambre. L’ouvrant un bref instant, il vient déplacer sur le côté des manteaux tenu par des cintres, révélant une sorte de mannequin… Presque vide. Toutefois, on peut y voir comme un trait rouge au milieu du visage, similaire à un rouge à lèvres, tandis que LE chevalier en devenir découvre SA création. On peut y voir un morceau de vêtements, une manche de haut déchiré placé presque en vrac sur le côté. Depuis combien de temps ce morceau traine-la, au juste ?

Peu importe.

Lebak replace ce morceau une nouvelle fois, passant son index de son autre main sur le bras encore vide. Peut-être plus pour longtemps, ou pour des années. Le temps passe, mais elle reste une chouineuse. Comment peut-il mieux le faire ? Doit-il se montrer plus ferme ? Plus doux ? Plus… « Lebak » ?

Personne ne peut le stopper de toute façon. Sa némésis Jinxie n’est de toute façon plus présente. D’un sourire satisfait, il referme la trainée de vêtements pour y prendre son épée de nouveau, la lissant à répétition pour finalement bientôt dormir.

En tout cas, ne t’en fais point, Jeanne. JE serais TOUJOURS là pour TOI. C’est pourquoi je ferais de TOI la figure de mes rêves. L’âge ou la séparation qui m’a fait barrage il y a de cela des années ne sera plus jamais là. Je te rendrais comme celle que je vois.

Ne t’en fais pas.

Je ferais tout ce qui est en MON POUVOIR.
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